« L'expression la plus simple du nationalisme est la défense de la Terre et du Sang.
Quel homme digne de ce nom ne défendrait pas sa famille ni son habitat ?
Alors le nationalisme étend cette vision de la famille à son peuple et celui de son habitat à sa nation ! »

dimanche 30 octobre 2011

Le décalogue de l'idéologie dominante

En fêtant son élection de 2007 au Fouquet’s, entouré des patrons des multinationales du CAC 40, Sarkozy n’a pas commis une erreur mais un aveu : la droite de gouvernement n’est rien d’autre que le syndic des intérêts de l’oligarchie dominante dont elle partage l’idéologie. Nous publions ici un extrait de l’intervention sur « La droite et l’idéologie de la super-classe mondiale » que Jean Violette a prononcée au Club de l’Horloge. L’intégralité de ce remarquable texte de réflexion est disponible en pdf (voir en fin d'article).

Les principales composantes de l’idéologie dominante sont les suivantes : cosmopolitisme + libre-échange mondialiste + droits de l’homme.

Credo et tabous

« Cette idéologie repose sur un credo : des formules toujours répétées par l’ensemble du système et qui tendent à devenir des tabous :

I   - les nations et les frontières sont dépassées ; les problèmes contemporains ne peuvent être réglés que par une gouvernance mondiale ; les Etats sont trop étriqués pour y faire face ;

II  - le protectionnisme c’est la guerre ; plus le commerce et la banque sont libres de toute entrave étatique plus ils procurent la paix et la prospérité ;

III- l’initiative privée est toujours plus efficace et plus économe que l’action des Etats ;

IV - l’immigration (de peuplement) est une chance pour la France (ou pour l’Europe) ; il n’y a aucune relation entre insécurité et immigration, entre chômage et immigration ; la France a toujours été un pays d’immigration ; nous sommes tous des immigrés ;

- les races humaines, les différences humaines ou entre les sexes n’existent pas : elles ne sont que le produit arbitraire de la culture. Elles ne sont que de peu d’importance pour la société. Par contre la diversité et le métissage sont un atout ;

VI  - toutes les cultures se valent (mais la nôtre est quand même plus mauvaise) ; toutes les religions sont respectables (sauf le catholicisme que l’on peut critiquer et moquer sans être accusé de « cathophobie ») ;

VII  - tous les hommes ont les mêmes droits imprescriptibles ; les étrangers sont, chez nous, chez eux (F. Mitterrand) ; tous les étrangers sont nos frères ;
  
VIII- il faut lutter contre toutes les discriminations, contre toutes les exclusions (seule l’exclusion par l’argent est légitime…) et contre le “racisme et la xénophobie” ;

IX - il ne faut pas confondre islam et islamisme ; l’islam est une religion comme les autres tout à fait compatible avec l’Europe (l’Europe ne doit pas être un « club chrétien » pour J. Attali) ;

X - nous avons une dette morale vis-à-vis de l’Afrique et des Noirs en particulier.

Ces tabous constituent une idéologie, c'est-à-dire un discours au service (…) [du pouvoir, mais] qui s’enracine dans l’utopie égalitaire, constructiviste et cosmopolite, c'est-à-dire dans une vue du monde (…) ; [une vue du monde aux antipodes des] valeurs et des principes de la droite. » (Jean Violette) Ces tabous sont aussi des préjugés mortels : rappelons-nous le mot de Toynbee selon lequel les sociétés meurent par suicide non par meurtre.

La communication de Jean Violette est structurée en trois parties, suivies d’une conclusion :

– Pourquoi la droite de gouvernement a-t-elle adopté l’idéologie de la super-classe mondiale ? (p.2) ;
– En se ralliant à la nouvelle idéologie dominante la droite de gouvernement a cependant commis deux erreurs fatales (p.8) ;
– La droite oligarchique se condamne donc à la marginalisation politique (p.14).

On peut lire le texte intégral [ICI]

Source : Polemia

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