« L'expression la plus simple du nationalisme est la défense de la Terre et du Sang.
Quel homme digne de ce nom ne défendrait pas sa famille ni son habitat ?
Alors le nationalisme étend cette vision de la famille à son peuple et celui de son habitat à sa nation ! »

lundi 10 septembre 2012

Philippe Ploncard d'Assac - Le Nationalisme


Le terme nationalisme est souvent mal interprété, soit par méconnaissance de ce qu'il représente, soit pour le diaboliser en l'amalgamant avec d'autres concepts qui n'ont rien à voir avec le nationalisme français.

Il est aussi souvent confondu avec le patriotisme ou donné à des revendications séparatistes.

Si l'on veut se comprendre, savoir de quoi l'on parle, sans que chacun donne un sens différent au risque de tomber dans un babélisme, il faut remonter aux origines historiques du nationalisme français.

Seul l'autorité de son origine historique peut trancher entre les différentes interprétations.


Genèse du nationalisme :

LA POLITIQUE NATIONALISTE POUR LA DÉFENSE DE NOTRE PEUPLE

Le nationalisme français va naître, vers la fin du XVIIIème siècle, à la fois en réaction contre l'internationalisme de la Révolution, dont les conjurés prônaient la République Universelle et à la fois de la carence de la monarchie, incapable de se défendre face aux sophismes révolutionnaires.

Ainsi le nationalisme français apparaît dès ses débuts, à la fin du 18ème siècle, comme une réaction de défense de la nation-héritage, face à l'idéologie internationaliste de la Révolution dite française, dont les hauts conjurés sont pour la plupart étrangers.

Dès ses débuts le nationalisme français va présenter des caractéristiques spécifiques :

- Il défend un Etat hiérarchisé dont tous les intervenants, de haut en bas, sont responsables de leurs actes.

- Il défend la notion que tout pouvoir vient de Dieu devant lequel il est comptable de l'utilisation de son pouvoir au service du bien commun.

- Le catholicisme, élément fondamental de la création de la Nation française avec Clovis, est la religion d'Etat.

Il doit aider le pouvoir à mesurer les limites de son pouvoir temporel, sans empiéter sur celui-ci, afin de ne pas verser dans un cléricalisme néfaste.

- Il est et veille à être indépendant des oligarchies, politiques, philosophiques, ethniques où économiques, qu'il combat. - Il veille à l'intérêt national, seul capable de protéger celui de chaque citoyen, au nom du bien commun.

- Il veille à la justice sociale, parce que sans justice sociale pas de cohésion nationale et sans cohésion nationale, pas de nation forte capable de s'opposer aux puissances mondialistes et capitalistes apatrides.

- Il entend remplacer le trompeur système démocratique, par un retour à la structure corporative, l'Etat nationaliste étant chargé d'harmoniser les intérêts de chaque secteur de l'économie en vue de l'intérêt national et du bien commun.

- Il entend supprimer le système démocratique inorganique et les partis car ils empêchent :

1° Toute politique suivie du fait des changements constants de majorité,
2° Toute unité nationale car les partis sont générateurs de guerres civiles larvées et de promesses électoralistes jamais tenues.

- Il entend éradiquer le pouvoir médiatique, entre les mains des oligarchies financières, philosophiques et cosmopolites, qui manipulent les électeurs.

LA CONSULTATION DES CITOYENS DOIT SE FAIRE SUR LES SUJETS QU'ILS CONNAISSENT DIRECTEMENT DANS LEUR TRAVAIL, LEUR VIE ASSOCIATIVE ET LEUR COMMUNE, AFIN D'ÉVITER LA TROMPERIE MÉDIATIQUE SOUMISE AUX PUISSANCES D'ARGENT.


Le Nationalisme se définit comme :

L'ensemble des principes qui ont constitué la nation et lui permettent de se maintenir incorrompue dans ses caractéristiques nationales qui font ce qu'elle est.

Le nationalisme s'oppose donc à tout ce qui tendrait à défaire la nation, tels les idéo logies qui la nient : les séparatismes et, bien sûr, le mondialisme qui s'en sert.

Le nationalisme n'a donc rien à voir avec le « Jacobinisme » contrairement à ce que croient certains.

Adam Weishaupt, créateur de la secte maçonnique des Illuminés de Bavière, avait parfaitement compris la différence essentielle entres ces deux concepts, lui qui désignait comme adversaires de leur Internationalisme maçonnique, ceux qu'il appelait les Nationalistes ou partisans de l'Amour national qu'il opposait aux partisans de l'Amour général, les ancêtres de nos mondialistes d'aujourd'hui, dont il était.

Ce n'est pas parce que les Jacobins appelaient à « défendre la Nation en danger », qu'il faut les prendre pour des « nationalistes » !

La Nation qu'ils défendaient n'etait pas la même, mais une Nation abstraite issue de la vision internationaliste, idéologique des Lumières, qui aboutit à la République Universelle.

Non seulement la Nation idéologique des Jacobins n'a plus rien à voir avec la défense de la Nation Héritage, mais elle s'y oppose et tend à le détruire.


À la différence du PATRIOTISME qui s'attache à défendre l'intégrité du sol national en cas d'invasion lors d'une guerre, le NATIONALISME lui, s'attache à la défense de l'héritage intellectuel, moral, politique, religieux et artistique, qui définit le génie national et fait qu'une nation est différente de toute autre, de même qu'un individu est différent de tout autre, avec sa personnalité propre.

Ces deux concepts sont complémentaires, mais peuvent amener à des attitudes différentes en cas de guerre idéologique comme lors de la IIème Guerre Mondiale :

- Ceux qui n'ont vu que l'invasion du territoire, ont rejoint De Gaulle sous la coupe des démocraties anglo-saxonnes et des lobbies qui avaient poussé la IIIème République, à la déclaration de guerre à l'Allemagne, sans y être préparée.

- Ceux qui avaient compris que, si la France avait été envahie physiquement, c'est qu'auparavant une autre invasion, intellectuelle celle-là, l'avait désarmée et qu'avant toute reconquête, il fallait éliminer les faux principes qui l'avait affaiblie et les responsables de la déclaration de guerre.

Telle est l'origine de la guerre civile franco-française de 1940-1945, dont se sont servis nos ennemis : les grandes démocraties anglo-saxonnes oeuvrant pour le compte de la ploutocratie cosmopolite mondialiste pour nous affaiblir en utilisant comme leurre, le patriotisme de façade du général De Gaulle.

Ce drame franco-français allait culminer avec la boucherie de la Libération-Épuration qui, sous une façade de « patriotisme », allait ramener au pouvoir, dans les fourgons de l'Étranger, les responsables de la Débâcle de 1940 et les lobbies qui avaient désarmé la France.

On voit aujourd'hui les conséquences désastreuses de cette politique.


Le NATIONALISME ne doit pas être confondu non plus avec le SÉPARATISME.

Trop souvent désigné du même nom par le monde politico-médiatique, les séparatismes des pays de notre ex-empire ainsi que ceux de la Corse, la Bretagne, le Pays basque, etc..., sont attisés par le mondialisme pour nous affaiblir et mieux nous imposer ses "diktats" politiques et économiques.

Le pseudo "droit des peuples à disposer d'eux mêmes" est une machine de guerre destinée à soulever les ambitions séparatistes au profit du mondialisme pour affaiblir la nation.

Tel est le but, aussi, de la RÉGIONALISATION, prélude à la création de l'Europe supra nationale des régions, imposée par la Communauté européenne et les différents gouvernements français, qu'ils soient de gauche ou de la droite gaullo-libérale.

Il résulte de cette démarche qu'une nation dépecée en régions, sera nettement moins puissante pour s'opposer aux menées mondialistes, la partie étant moins forte que le tout.

En d'autres termes : "L'union fait la force".

En outre, incapable de gérer l'argent des Français, il s'agit d'une astuce du pouvoir pour alléger son fardeau financier en le transférant aux régions sans que pour autant les impôts nationaux soient abaissés.

Le citoyen est une nouvelle fois berné et son contrôle sur le pouvoir, déjà dérisoire, s'écarte davantage de lui, réduisant encore plus ses possibilités de sanctions.

Pour bien cerner ce que représente le NATIONALISME FRANÇAIS, comprendre les raisons de son émergence dans sa volonté de défendre l'héritage national, il faut connaître :

- Les conditions historiques de l'apparition de la France en tant que Nation,
- Les principes qui l'ont constituée,
- les raisons de l'émergence du nationalisme français à la fin du 18ème siècle.

Philippe Ploncard d'Assac

1 commentaire:

  1. Merci à toi LeSaint et à Philippe Ploncard d'Assac, pour ce petit rappel.

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