Pot-tout-pourri, senteur antifa lyonnais ... Ou quand les antifas essaient de faire interdire une conference de Piero San Giorgio

Tel l’adolescent tout juste pubère dont la gloire maximale est la fume de deux pétards et l’effleure de trois nichons, l’antifa présente une immaturité intellectuelle exceptionnelle qui se cristallise très tôt pour vite devenir un logiciel idéologique immuable.

Antifa ? Hahaha!

Ainsi, peut-il conserver cet élan de révolte instinctive très proche du jeune acnéique toute vie durant et s’offusquer invariablement de l’atrocité de la guerre, de l’injustice du racisme ou de la disparition imminente d’une espèce rarissime de gastéropode. Aussi, lorsqu’il apprend que Piero San Giorgio, dévoreur d’orphelins, violeur de centenaires unijambistes et ratonneur émérite, est annoncé en notre bonne cité, il s’agite, gigote et crie au loup.

Très vite confronté à l’insuffisance de son raisonnement, son incapacité argumentaire et la réalité des faits, l’antifa peine à s’affirmer et n’existe qu’à travers celui qu’il désigne comme l’ennemi. Cette impossibilité conceptuelle l’oblige consécutivement à la technique grossière du perpétuel « anti ». Ce n’est pas un « pro » qui propose mais, et cela selon l’approche de Céline quant à cette compensation d’impuissance constructive, un destructeur incapable de bâtir.

En raison de cela et en plus de son besoin d’ennemis pour continuer à être apparent, il cherche également reconnaissance auprès des services divers de police et mairie pour suppléer son improbabilité d’action autonome. En dépit d’une pseudo idéologie revendiquée comme exempte d’autorité déjà incompatible avec les financements obscurs révélés ici, l’anarcho-trotskyste collabo prend donc son téléphone pour alerter les représentants de l’ordre et de l’administration municipale qui lui offrent protection et comble son manque de crédibilité.

Cependant, alors que boutonneux et vieux alcoolos se gelaient ce qui leur reste de testicules et d’honneur pour faire annuler la conférence programmée, celle-ci se déroulait paisiblement à quelques pas de là. Les bougres s’étaient trompés d’endroit. Mort de rire. Sale week-end pour les antifas qui n’avaient pas besoin de ce raté juste avant l’énorme flop de leur contre-manif en réponse à la marche d’opposition aux mariages et adoptions homo.

C’est donc en toute tranquillité que les deux cents personnes inscrites ont pu assister à l’allocution de Piero San Giorgio dont la vidéo sera bientôt en ligne. Nous profitons d’ailleurs de l’occasion pour demander aux 200 autres qui ont trouvé guichet fermé de nous excuser de l’impossibilité de les accueillir. Ce public nombreux fut également très hétérogène car femmes et hommes, jeunes et moins jeunes, français à de très diverses générations, catholiques et femmes voilées ont partagé le moment dans la plus grande sérénité. Il aurait à ce titre été divertissant d’entendre le groupuscule délateur d’unité pâlichonne ressortir la sempiternelle accusation fasciste à une assistance chamarrée ainsi. Mais bon, ils osent tout et c’est d’ailleurs à cela qu’on les reconnaît.

Source : E&R