« L'expression la plus simple du nationalisme est la défense de la Terre et du Sang.
Quel homme digne de ce nom ne défendrait pas sa famille ni son habitat ?
Alors le nationalisme étend cette vision de la famille à son peuple et celui de son habitat à sa nation ! »

jeudi 27 juin 2013

Max, juif dissident, écrit une lettre à A.Soral - Du tribalisme au nationalisme pour la liberté des peuples

Je recommande vivement la lecture de cette lettre!
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Monsieur Soral,

Je n’ai jamais franchi le pas de vous écrire jusqu’à maintenant car j’attendais de voir si votre évolution intellectuelle et spirituelle suivrait le chemin que vous tracent le courage et l’amour de la vérité, face à la séquence historique étymologiquement catastrophique que nous commençons enfin à vivre. Je darde un pied, plutôt une main ouverte en votre direction, après avoir vu mon espoir confirmé par votre dernier entretien bimensuel.

Pour que vous compreniez bien les raisons de ma démarche, je vais devoir vous parler un peu de ma famille. Rassurez-vous, il ne s’agit pas d’un exercice de puérilité narcissique mais de prolégomènes nécessaires pour savoir qui parle et en quoi le singulier rejoint l’universel, dialectique honnie par la prêtrise impériale qui promeut à dessein l’individu comme totalité indépassable.

Je suis né en 1979 dans une famille juive française, dans un appartement du cinquième arrondissement de Paris.

La lignée de ma mère est juive séfarade de Tunisie, d’origine italienne. Elle est née à Tunis dans le quartier français et quitta ce pays pour la France à l’âge de onze ans, en 1960.

Son père, lui, était un juif d’Algérie franc-maçon qui avait longtemps fricoté dans l’immobilier avec la Maffia sicilienne à Tunis. Il s’appelait « Chalom » mais se faisait appeler « Charles ». Il a fait la guerre d’Algérie aux côtés de la France, ce pays qui lui avait permis de devenir maître en pays musulman par le décret Crémieux de 1870. Lorsque les musulmans s’en insurgèrent, il plia bagages et entra dans sa nouvelle patrie, laissant cependant sur place son fils, aujourd’hui patron d’EDF pour l’Italie. Un cancer l’a emporté, laissant derrière lui sa dernière femme et toutes ses maîtresses, qui se bousculaient à son enterrement, mais aussi son fils adoptif amérindien, deux cliniques dont il était le directeur autoritaire et le sultan de ces dames et enfin des montagnes de dettes qui durent contraindre les héritiers à vendre le château du Vésinet...

Sa mère, une juive italo-tunisienne, se remaria avec un monarchiste critique gastronomique de renom. En Tunisie, elle faisait la cuisine pour les amis et ennemis de mon grand-père ; une femme arabe s’occupait des enfants et Dario Moreno chantait dans le salon. Le père de cette grand-mère était directeur de la banque de Sfax...

À l’enterrement de mes deux grands-pères, je revois le costume et les lunettes bleues flashy de Michou, lui aussi « ami de la famille ».

Du côté de mon père, on monte deux marches. C’est comme ça dans la sociologie judaïque : nous sommes peut-être un « peuple-classe » mais cette classe elle-même est structurée hiérarchiquement.

Grand-père gros marchand de tissus en association avec son beau-frère, grand-mère « femme au foyer », c’est-à-dire maîtresse de maison de luxe avec domestiques anglaises, mon père étant né et ayant grandi dans une de ces propriétés à Neuilly-sur-Seine.

Mon père a fait de grandes études, Ponts et chaussées et Polytechnique, partait en vacances avec Panafieu. Son cousin germain se présentait aux élections présidentielles française avec l’argent des Rockefeller, tandis que son oncle fréquentait tout le gratin de France et de New York, par exemple M. Charlie Chaplin, un « ami de la famille ».

Quant à un autre de ses cousins, il occupe actuellement un poste-clé dans le gouvernement des États-Unis d’Amérique.

Ma grand-mère a appris le piano sur les genoux de Mme de Rothschild, une famille proche de la nôtre...

Mes grands-parents paternels ont dû porter près de six ou sept noms de famille, le dernier étant celui que je (sup)porte, inventé par mon grand-père au sortir de la guerre.

Mon grand-père était courrier dans la résistance et ma grand-mère sténographiait pour les Anglais. Elle a tenté (en vain) de me transmettre son amour pour ces derniers et leur couronne, le perfectionnement humain s’arrêtant pour elle là où commence un bon mot de Churchill. Et surtout, la haine des Allemands. La menace nazie est toujours imminente et surtout il ne faut pas que les gens sachent que nous sommes juifs. Elle salue poliment ses vieillards de voisins du sixième arrondissement avec la satisfaction intérieure toujours renouvelée de se savoir « invisible ».

Mes parents sont « communistes ». 1968 est passé par là. En ce temps-là, ma mère distribuait des tracts trotskistes à la sortie des usines, tandis que mon père fréquentait assidûment la prison militaire pour désobéissance. Après quelques années consacrées à enseigner la physique et les mathématiques, il deviendra chercheur au CNRS, linguiste, professeur d’arabe et rentier. Quant à ma mère, elle exerce son métier d’avocat dans un cabinet du Boulevard Raspail.

J’ai passé mon enfance dans les fêtes de Lutte ouvrière à chanter l’Internationale ; j’ai une tante qui vient d’être décorée de l’Ordre du Mérite pour services rendus à la France, c’est-à-dire au Parti socialiste. Lequel parti compte de nombreux membres dans l’entourage de mes parents « léninistes », notamment la femme de Fabius, qui est une amie de ma mère et dont les deux fils étaient avec moi à l’école.

Toute la lignée de ma mère est atteinte par le cancer. Chez mon père, tous les hommes meurent d’un infarctus. La sœur de ma grand-mère est morte en accouchant d’une fille, qui se suicidera au gaz vingt-six ans après.

Dans ma famille, la violence, l’inceste et la culpabilité coulent dans le sang de générations en générations. Cela est très étroitement lié à mon milieu d’origine, ce cloaque en tous points exemplaire de ce qu’il convient d’appeler la MALADIE JUIVE.

Le mot « juif » est tellement tabou dans ma famille que c’est seulement à l’âge de 18 ans que j’ai entendu de la bouche de ma grand-mère que le nom de naissance de mon père était Lévy. Avec mes parents, dès que j’essayais d’évoquer le sujet, il ne fallait pas deux minutes pour que mon père me traite d’« antisémite ».

J’ai toujours vécu ma judéité comme à la fois une bénédiction et une malédiction. La bénédiction, c’est la richesse et le savoir, c’est de se sentir appartenir à une élite au cœur de la masse inculte. La malédiction, c’est la culpabilité, la schizophrénie et la paranoïa qui en découlent.

Je vous prie de ne pas considérer ce qui suit comme relevant de la mégalomanie ou d’un orgueil mal placé : j’ai trop rompu mon intelligence à réaliser combien je suis insignifiant ; il suffit d’ailleurs à chaque homme désintoxiqué par le poison de l’image et de l’abstraction de lever la tête au ciel par une nuit étoilée pour le savoir.

A l’âge de trente trois ans, après une vie de souffrance, croyant enfin pouvoir me libérer des chaînes du « Diable », je connus mon calvaire : un cancer des os contre lequel je me bats depuis maintenant un an. Après six mois de chimiothérapie lourde, je viens de me faire retirer l’omoplate et l’épaule droite. Il me reste l’avant-bras, que je peux lever vers ma bouche car une prothèse de l’articulation de l’épaule est accrochée à ma clavicule.

Désormais, je suis libre. Toute le mal que ce milieu juif, riche et savant mais pervers et avilissant engendre se concentra dans mon aile droite (l’omoplate), laquelle fût arrachée à mon corps et mon âme.

En résumé, désormais, pour paraphraser l’excellent Dieudonné M’bala M’bala : « J’en ai plus rien à foutre. » Je n’ai plus peur de la mort, ni de dire à ma mère que je trouve que ce Faurisson a tout l’air d’un charmant petit vieillard écossais honnête et courageux.

Il faut me comprendre : toute ma vie on m’a dit que le monde se partageait entre les « salauds » (capitalistes, curés et fascistes) et les « bons » (la gauche, et encore mieux, l’extrême gauche « révolutionnaire »). Les immigrés, ce sont les « gentils », eux il faut les défendre contre les « fachos ». Les « fachos » lorsque j’étais petit, représentaient une catégorie totalement abstraite car je n’avais pas à cet âge-là la puissance mentale nécessaire pour en saisir la profondeur polysémique.

Il faut dire que celle-ci était abyssale. Le nationaliste catholique particulièrement, incarne l’archétype du sujet honni par les juifs, toutes tendances confondues. Il est doublement à châtier.

Dans mon milieu, la nation, c’est provisoire : mes aïeux viennent d’Alsace, d’Italie, de Tunisie, d’Allemagne, du Portugal, etc. La nation, c’est le seul ennemi politique qu’on craint, parce que c’est la seule structure politique qui peut nous chasser ou nous pendre.Mais quand on nous demande pourquoi nous haïssons la nation, nous répondons que la nation mène à l’autoritarisme et donc au fascisme.

Vous ne nous croyez pas ? Quoi, vous n’avez pas lu Adorno ? (Vous savez, l’école de Francfort, fief de la famille Bauer...)

Quant au catholicisme, pour ma mère ça n’est pas compliqué : les « cathos » sont des « fachos ». D’ailleurs, elle les appelle les « curés » et fait mine avec sa bouche de vomir.

Mes parents lisent « Le Monde » tous les jours, ce qui fait que toute ma vie j’ai entendu cette question : « TU AS ACHETÉ LE MONDE ? » Si la réponse était négative, ma mère s’écriait : « Mais qu’est-ce que tu fous ? » et mon père sombrait dans l’embarras.

Moi qui n’en ai rien à foutre d’acheter le monde, j’ai décidé il y a longtemps de le comprendre.

« Les juifs d’abord » : voilà l’injonction divine la plus respectée chez les juifs athées, antireligieux et « révolutionnaires »... En dépit de l’universalisme affiché, mes parents n’ont pratiquement que des amis juifs, leurs références intellectuelles sont toutes juives (de Marx à Rodinson, maître à penser et ami de mon père), leurs collègues sont tous juifs, mais c’est quelque chose qui n’a « aucun intérêt », dénué de sens, qu’ils disent.

Ma mère adore Caroline Fourest, qui n’est pas juive. Pis, lorsque j’étais enfant, elle me lisait la mythologie grecque, Homère et me racontait des paraboles des évangiles.

Je vivais dans un milieu familial tellement morbide, que j’ai compris bien tard que Jésus marchait sur les eaux et non sur les os...

Récemment, le curseur de la haine s’est subrepticement déplacé du catholique au musulman, suivant en cela le mouvement impulsé par le sanhédrin séculier de cette communauté. Car il faut comprendre qu’il s’agit d’une communauté essentiellement religieuse, même quand elle se dit athée et anticléricale. Son aristocratie est de type particulier : c’est l’élite d’un peuple qui se conçoit lui-même comme élite de l’humanité.

Les gens finissent toujours par développer un sentiment de haine à l’égard de l’élite quand la prédation de cette dernière devient trop visible : au bout d’un moment, la colère est tellement importante qu’on a un gouvernement patriotique qui prend le pouvoir et désigne à la vindicte populaire les juifs usuriers et fauteurs de guerres.

Vu d’en haut, le sanhédrin a simplement décidé qu’il était temps que l’élite des goyim (leurs contremaîtres juifs), qui n’est autre que leur instrument de domination économique, financière et idéologique, soit sacrifiée POUR RENFORCER LEUR POUVOIR. Et les goyim chassent ou massacrent cette élite juive, nourrissant du même coup la cause profonde de leur mal

Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que cette super-élite maçonnique est peut-être satanique, mais elle n’en est pas moins diablement intelligente ! Les gens qui préparent le monde concentrationnaire de demain sont tout, sauf des imbéciles : leur science est très précise et leur pugnacité extrême. Mais pour mesurer le degré de perfectionnement de leur science de la domination, il faut désapprendre à penser en termes de durée individuelle. Ces gens-là pensent en générations dynastiques, sur des siècles.

Je peux vous certifier que maintenant que s’ouvrent devant nous les portes de l’histoire, nous avons grandement intérêt à élever le niveau. Vous avez l’insigne mérite d’y contribuer. Et je vous sais gré, au-delà de toute autre considération, de votre force d’exemplarité concernant une grande vertu de l’homme : le courage.

Puisqu’il vous a été donné de le conjuguer à l’intelligence, vous êtes un évangile. Ce que je vais vous dire va peut-être vous sembler fleurer bon l’ésotérisme kabbalistique ou oriental, mais dans le monde des hommes il y a trois grandes catégories : les sachants, les croyants et les ignorants. Cette tripartition spirituelle est un invariant historique. Une société saine est une société où les sachants guident les croyants vers le Bien, c’est-à-dire l’amour de la Vie. Ainsi les croyants désirent à leur tour élever spirituellement les ignorants. Si les sachants méconduisent les croyants, ces derniers mépriseront le peuple et la tyrannie politique prévaudra.

Quand on vient de là où je viens, on ne se pose plus la question de savoir si les hommes sont égaux. On sait bien qu’ils ne le sont pas, on regrette seulement que la « race des maîtres » ne soit pas portée par les valeurs de courage et d’amour, mais par la soif de posséder et le mensonge.

Il ne s’agit plus de mépriser le peuple et de le conduire en pasteurs pervers. Il faut le guider en chevaliers. Vous êtes, monsieur Soral, un chevalier. Vous avez été choisi pour éveiller le peuple français et l’histoire vous appelle en saint Michel davantage qu’en Don Quichotte.

Sachez pour finir que dans ce noble combat, un juif mi-khazar, mi-sémite, ennemi déclaré du suprémacisme yahvique et de son avatar théocratico-militaire et idéologique qu’est le sionisme, vous soutiendra coûte que coûte, au nom de la liberté des peuples.

Avec toute mon amitié,

Max

Source : E&R

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